



















Trois ans deja
Une nouvelle année s’inscrit au compteur, sans toi, ma Judith, la troisième. Je n’ai pas de poème à te dédier, juste te dire encore et toujours combien toi et Haïm vous nous manquez au quotidien, à tous. Le temps n’est pas thérapeute, loin de là. Combien de fois je me surprends à faire instinctivement le geste de téléphoner à des numéros encore sur mon portable mais qui sonneraient dans le vide…. Ta bonne humeur, ton rire si communicatif, tes encouragements font cruellement défaut. Mais, tu vois, ta popularité ne se dément pas, même dans l’au-delà. Si seulement tu pouvais jeter un œil sur ton site, tu verrais que même de Russie et de France - Va savoir pourquoi ?! - on le consulte plus encore que nous-même en Israël qui y faisons de pieux pèlerinages quotidiens pour y retrouver ton visage et dire un kaddish.
Ne nous quitte pas Judith, maintiens-nous ta présence aérienne. Fais-moi un clin d’œil de temps à autres, histoire de m’aider à croire que tout n’est pas définitivement fini.