



















Les années se suivent et ne se ressemblent pas
Les années se suivent et ne se ressemblent pas, ma Judith. Ce qui ne change pas c’est la sensation du vide laissée par ton absence, augmentée maintenant de celle de Yaya qui s’ajoute à la tienne et à celle de Haïm. Vos voix me manquent tant. Ton rire résonne encore dans mon souvenir et réconforte les moments de pesanteur et de grisaille. Je me prends même parfois à sourire en me rappelant nos quatre cents coups athéniens ! Hélas, dans notre histoire familiale trop de dates fatidiques assombrissent désormais le calendrier. Celle du 9 avril restera à jamais pour tous ceux qui t’aiment – et ils sont nombreux- le jour noir qui t’a enlevée à notre affection. Au moins que votre ombre tutélaire, à toi, à Yaya, à Haïm nous entoure et nous enveloppe de votre présence diaphane et propice pour nous laisser croire que vous êtes encore là, quelque part, pas bien loin.
Τελευταία Ενημέρωση (Κυριακή, 05 Απρίλιος 2015 07:24)